L’alimentation est selon les anciennes tribus notre première médecine. Beaucoup de nous l’avons oublié. Nous avons beaucoup développé des nouvelles techniques modernes pour améliorer le rendement des cultures et des élevages d’animaux, mais on se nourrit moins bien qu’avant. Beaucoup de nos aliments sont dépourvus de vitamines et minéraux, trop riches en sucre raffiné ou en lipides de mauvaise qualité. Il y aussi beaucoup d’additif, d’exhausteur de gout, d’aspartame et autres substances qui font partit de la grande distribution mais qui ont pour objectif surtout le rendement et la consommation.

Finalement la nourriture que l’on mange pour se développer et préserver sa santé se révèle paradoxalement être aussi la source principale qui peut être à l’origine de nombreux maux et maladies graves. Le modernisme ne peut pas se faire au détriment de notre santé et de nos besoins fondamentaux.

L’être humain ne sait pas vivre sans eau, sans nourriture, sans oxygène et sans amour.  L’Homme doit absolument conserver un lien avec son corps, ses besoins naturels et vivre en harmonie avec les rythmes, y compris son propre rythme inné. Il y a un temps pour manger, un temps pour travailler, un temps pour dormir, un temps pour les plaisirs, un temps pour être seul face à soi même, un temps pour être avec les autres. Chaque temps est précieux et irremplaçable. Notre société d’aujourd’hui oublie fortement ces réalités humaines intrinsèques, pire même elle nous fait croire que le plus important est le résultat au détriment de la santé, alors que c’est la préservation de sa santé (physique et émotionnelle) qui permet d’obtenir des bons résultats.

 La maladie et le mal être d’aujourd’hui est différent de même il y a seulement 50 ans. La santé n’est plus un souci sanitaire. Dans nos sociétés modernes on ne meurt quasi plus d’infection alimentaire lié à des soucis d’hygiène ou de problèmes de conservation de la nourriture. Notre mauvaise santé et nos maladies  viennent surtout d’aliments pollués par nos cultures supra-intensives, de nourriture à calories vides (sans vitamines ni minéraux) , d’aliments nouveaux modernes non adaptés à notre corps et puis surtout l’alimentation à un rôle qui n’est pas le sien : celui de consolateur et de soutien affectif dans une société où l’individu est confronté quotidiennement à une vie qui ne lui convient pas profondément.

Manger n’est pas juste s’alimenter, c’est aussi une histoire sociale, culturelle et identitaire  (on mange assis, accroupi, en groupe, pour des repas d’affaires….) mais aussi et surtout, manger est un plaisir et lié à l’affectif (on parle de repas d’amoureux, repas de fête, on mange en famille, entre amis …)

Si ces besoins physiques, sociaux et affectifs ne sont pas vécus en harmonie pour de multiples et diverses raisons, alors l’individu exprimera une dysfonction quelque part. Cela peut être d’ordre physique ou émotionnelle ou les deux.

 


Nous devons apprendre à concilier nos besoins fondamentaux et nos impératifs sociaux mais ce qui est sur c’est que manger en 5 minutes dans la voiture entre deux rendez-vous professionnels, manger devant son écran en même temps que travailler pour par perdre de temps, ou faire cuire au micro-onde les aliments tous les jours pour éviter les temps de préparations des repas, ne seront jamais sans conséquences sur la santé et la capacité à gérer nos émotions.

l’alimentation ne peut pas être considéré comme un temps juste pour recharger ses batteries. Manger est un temps aussi précieux que le temps de sommeil ou de plaisir.

Avant de parler de quantités de calories ou de structure de repas ou d’équilibre dans nos assiettes, il faut déjà répondre à une question existentielle non négociable : Suis je prêts à prendre soins de moi pour de vrai? Parce que si je ne veux rien changer dans mon organisation de vie, dans mes priorités et ma manière de  gérer mon environnement (interne et externe) , alors les chances de guérisons, d’amélioration de la santé physique et émotionnelle sont quasi inexistantes.

Pour guérir, pour maigrir, pour se sentir vivant et être en bonne santé , il faut que la personne se redonne la possibilité de vivre autrement. il lui faut viser une harmonie avec son corps et avec l’environnement dans lequel elle évolue.

Ma vision de la diététique est avant tout, de guider l’individu à se ressentir en lien de nouveau avec son être et avec ce qu’il mange.

Dans notre société, on oublie que le corps n’est pas un outil à “performer” ou une machine à soutenir le cerveau, c’est notre centre de vie.

Lors de ces séances de diététique régulières et courtes, l’individu apprend à se connaitre, connaitre les aliments, sentir l’alchimie entre lui et ce qu’il mange. Il peut ainsi retrouver une “douce harmonie” avec lui même. La bonne santé, n’est pas juste l’absence de maladie, c’est aussi une harmonie sociale et affective.

L’être humain est une triade “intelligent, instinctif et intuitif”, et il ne peut négliger ou favoriser aucun élément de cette triade, s’il veut préserver et conserver sa bonne santé au long terme.

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